PPMS

Chaque école et chaque établissement scolaire dispose de son Plan particulier de mise en sûreté (PPMS).

Ce plan prévoit les protocoles d’urgence à suivre en cas d’alerte et de nécessité de mise en sécurité.

Il prévoit le protocole à suivre pour mettre en sécurité les élèves. Chaque enseignant sait ce qu’il aurait à faire selon les circonstances, aucune classe ne resterait isolée. Les enseignants suivront les consignes données par la Préfecture.

En aucun cas les familles doivent venir chercher leurs enfants. Les enfants seront en sécurité, les parents devront en faire autant de leur côté dans l’attente de la levée de l’alerte.
Aucun enfant ne sortira de l’école durant les alertes.

Il définit au sein de l’école le rôle de chacun, les procédures de regroupement, les actions à mener, la mise en sûreté des élèves.

3 exercices PPMS dont 1 exercice « attentat intrusion » seront réalisés lors de l’année scolaire 2018-2019. Un de ces exercices devra être organisé avant les vacances de la Toussaint, prioritairement celui portant sur « attentat intrusion ».

Prochain exercice: avant les vacances de toussaint

 

[FOCUS] EXERCICE « ATTENTAT-INTRUSION »

Comment s’organise cet exercice ?

Préparation de l’exercice

Le directeur d’école ou le chef d’établissement se réunit avec des membres de son équipe et éventuellement avec des partenaires extérieurs (police, gendarmerie, collectivités au besoin) pour définir la date de l’exercice et les conditions de sa mise en œuvre.

Sensibilisation

Le directeur d’école ou le chef d’établissement sensibilise l’équipe éducative, les parents et les élèves. Il leur indique la date retenue pour l’exercice et leur rappelle les consignes à suivre. Il vérifie également que ses équipes sont en mesure de reconnaitre le signal d’alerte, les locaux dans lesquels le confinement est possible ainsi que les cheminements conduisant aux sorties de secours en cas de nécessité de fuite.

Réalisation de l’exercice

Le jour de l’exercice, une alarme est déclenchée. Chacun doit donc réagir en suivant une des deux postures identifiées en cas d’attaque : s’échapper ou s’enfermer. Dans un même établissement, les 2 postures peuvent être adoptées en fonction de la localisation de chaque classe au moment du déclenchement de l’alerte.

S’échapper : 2 conditions
  • être certain d’avoir identifié la localisation exacte du danger
  • être certain de pouvoir échapper sans risque avec les élèves.

Dans tous les cas, il est demandé de :

  • rester calme ;
  • prendre la sortie la moins exposée et la plus proche ;
  • utiliser un itinéraire connu ;
  • demander le silence absolu.

Si cette option est choisie, l’exercice ne demande pas que les élèves se rendent sur la chaussée. Ils doivent simplement atteindre les points de sortie le plus rapidement. Il faut en effet éviter tout attroupement et éviter une mise en danger des élèves pendant la réalisation de l’exercice.

S’enfermer

Situation 1 : les élèves sont dans les classes

  • Rester dans la classe ;
  • Verrouiller la porte.

Situation 2 : les élèves ne sont pas dans les classes

  • Rejoindre les locaux pré-identifiés les plus sûrs.

Dans tous les cas :

  • Se barricader au moyen du mobilier identifié auparavant ;
  • Éteindre les lumières ;
  • S’éloigner des murs, portes et fenêtres ;
  • S’allonger au sol derrière plusieurs obstacles solides ;
  • Faire respecter le silence absolu (portables en mode silence, sans vibreur) ;
  • Rester proche des personnes manifestant un stress et les rassurer.
Retour d’expériences

L’équipe éducative se réunit pour réaliser un retour d’expérience afin identifier les points forts et les points à améliorer repérés pendant l’exercice. Pour les plus jeunes, en maternelle et en élémentaire, le terme « d‘attentat intrusion » n’est pas utilisé , les exercices sont courts et progressifs et se font sous forme de jeux : il faut  « se cacher » et jouer au « roi du silence » par exemple.

Aucun exercice n’inclut l’usage d’armes factices.

Sécurité: guide des parents